Lucky Luke

Après des copies de classiques animés maladroitement camouflés, les succès du petit Studio Xilam lui permettent d'acheter une licence, et pas la moindre, les aventures du mémorable Lucky Luke.

Et malheureusement, il confirme tous les défauts récurrents du Studio en plus de saloper un classique de la bande-dessinée franco-belge, adapté avec succès par le mythique studio Hanna-Barbera.

Les téléspectateurs auront le bonheur de retrouver une animation immonde : noter bien le choix des couleurs d'un mauvais goût total, des voix ne collant pas aux personnages, des personnages plus stupides qu'ils puissent être imaginés et toute la magie de l'univers de Morris qui s'écroule comme le Mur de Berlin en 1989 devant le travail de sapeur de Marco.

On se demande par moment ce que fait la censure, car les récidives criminelles de Xilam sont assimilables à des crimes contre l'Humanité (en tout contre son intelligence et son sens critique) faute d'autant plus lourde qu'elle est commise sur des enfants.

Retour Sommaire Critiques Séries Animées