Kyoukai
no Kanata
À
l'image des précédentes séries du studio Kyoto Animation (Chuunibyou
demo Koi ga Shitai!; Hyouka;
Free!; Tamako
Market), il s'agit d'une énième série caractérisée par
une animation de toute beauté et de moe. Et ce n'est pas vraiment une
originalité...
Il
est dommage que le scénario et les intrigues inhérentes au monde présenté
dans cette fiction ainsi qu'à celles des personnages ne tiennent pas un
minimum la route.
Ici,
on suit des chasseuses de cartes hum... d'esprits. Évidemment,
pour rendre le personnage touchant, l'adolescente est maladroite, isolée
socialement même parmi la caste des chasseurs d'esprits.
Un
personnage altruiste et enjoué va la rencontrer et ils vont tous les deux
se rapprocher. On nage en plein déjà-vu de série d'amour et amitié.
Je
ne dis pas que les personnages ne sont pas attachants, mais ça ne va pas
plus loin. On a toujours l'impression que la série ronge son frein,
muselée ou auto-censurée, réduite au service minimum.
Et
le dernier tiers de la série n'arrange rien : le peu de cohérence qu'a
posé la série fout le camp et ça devient n'importe quoi : entre les out
of character improbables, les concepts de magie qui
étaient impossibles jusqu'à présent et l'on voit un type débarquer de
nulle part et utiliser un nouveau sort "interdit", tenter de
tuer son allié, détruire le monde, des conspirations WTF au possible.
On
nage en plein surréalisme, et l'histoire d'amour (prévisible comme la
marée) entre nos deux héros semble la dernière pierre à s'accrocher
dans cette tornade de non-sens et d'incohérences fait de batailles
gigantesques ou de onde parallèle à la The
End of Evangelion.
Pour
se finir sur l'un des pires happy end tiré par les cheveux existants.
J'ai vraiment l'impression que les auteurs ont voulu se suicider artistiquement
sur ce coup-là. À déconseiller.
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