Karneval
Cette
série sentait bon le mauvais bishonen.
Après deux épisodes, la catastrophe annoncée va bien au-delà de toutes
les espérances.
La
série est un grand n'importe quoi bordélique au possible, mélangeant
les genres de manière désordonnée, et nous livrant des stéréotypes à
foison.
Ainsi,
on se tape la quête du héros, un jeune gamin, crédule et amnésique, en
quête de son sempaï, disparu
dans des conditions étranges.
Puis
vient le baroudeur, un habile voleur, expérimenté et retors, qui le
prends son son aile et lui sauve les miches dans la plupart des pièges
dans lesquels le gamin tombe inexorablement.
Ensuite,
on a l'organisation de la justice Circus, qui combats les méchants, et
dispose de pouvoirs magiques et de gadgets S-F, chacun de ses membres
étant un membre d'un cirque.
Puis
vient les méchants, avec en première ligne des monstres difformes qui
sont attirés par le morveux, et l'organisation des méchants qui tire les
ficelles en coulisses et planifie des méfaits.
Au-delà
de mélanger les (mauvais) genres, la série est dénuée de finalité
véritable et de logique. Aucune explication sur ce monde, l'origine des
personnages ou des organisations.
Un
grand WTF , à chaque nouvelle "bombe" scénaristique.
On
se tape des anachronismes, avec un monde des années 1910 et des types qui
passent des coups de fils sur leur téléphones portables, ou la
présence d'un système de bombe à retardement sauce Mission:
Impossible (et un clin d'œil forcé avec l'arrivée du
voleur depuis les conduits de ventilations, se jetant dans la pièce,
retenu par un câble attaché à sa ceinture).
Il
y a même des petites bestioles façon peluches qui jouent les serviteurs
dans le vaisseau spatial des gentils, genre manoir de 20 kilomètres de
long.
En
voyant la série, j'ai l'impression de regarder une suite en raison de
l'absence de tout scène d'exposition.
À
éviter, ça me rappelle la purge qu'était Heart
no Kuni no Alice ~Wonderful
Wonder World~.
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