Hanasaku
Iroha
Nous
voici avec une sympathique série tranche de vie du printemps 2011.
la
série raconte le quotidien d'Ohana, une jeune adolescente, que sa mère
vient d'abandonner en fuguant avec son nouvel amoureux.
Elle se
retrouve donc chez sa grand-mère, qu'elle n'a jamais vue, qui tient une
auberge traditionnelle japonaise en rase campagne, qui l'embauche contre
son gré en tant que serveuse (elle doit payer sa chambre, les repas et
le linge!).
Évidemment,
ce monde inconnu et antagoniste va peu à peu s'ouvrir à elle, et
grâce à son caractère altruiste et sa pugnacité, elle se fera des
amis et viendra à aimer travailler dans cette auberge avec ses
collègues.
Les
qualités resteront l'animation générale, avec des couleurs chaudes,
des décors bucoliques ouvertement inspirées de peintures à l'huile,
d'un character design agréable, et d'une certaine apologie du bonheur
à la portée de tous qui réchauffe les cœurs dans les chaumières.
Les
défauts resteront le manque de réelle intrigue complexe, la série se
résumant à des petites histoires "gentillettes" dans chaque
épisode, faisant un peu la lumière sur tels ou tels personnages, sans
jamais en approfondir aucun. On regrettera le côté feuilletonnant et
peu recherché de l'animé, qui ne froissera jamais personne, faute de
ne jamais dénoncer une quelconque situation, caressant les spectateurs
dans le sens du poil.
Pour
nous Occidentaux, cet animé fait l'apologie du travail comme finalité
à toute forme de vie, où tout le monde travaille jusqu'à sa mort
(même avec une fièvre ou une cheville foulée), où personne n'a de
réelle vie privée (tous célibataires ou presque, le 6h~22h étant
difficilement compatible avec une vie familiale...).
Une
série sympathique, mais qui manque de réel piquant, d'audace, se révélant
trop consensuel dans sa mise en scène.
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