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En dépit de retrouver l'équipe responsable du petit bijou
d'animation qu'était Noir, cette
série est vraiment catastrophique.
On commence par l'univers graphique : ce qui saute aux yeux est le
mauvais goût tant dans le dessin des décors, particulièrement laid et
symptomatique de l'absence d'imagination de ses créateurs,
Que dans le design des personnages, donnant dans le stéréotype le
plus complet ; et l'on finit par l'animation générale et notamment un
choix de couleurs criardes qui ferait sursauter n'importe quel
dessinateur de talent.
On passe au fond et c'est bien pire. Non seulement l'intrigue est
inexistante, le rythme absent, mais les personnages (vrais caricatures
sur pattes) et leur interactions sont ennuyeuses et dénuées d'un
quelconque intérêt, rien qu'en écoutant les dialogues, on comprends
très vite qu'on atteint le niveau de médiocrité abyssale d'une série
B ratée.
Même la bande-originale, pourtant composée par Yuki Kajiura est
laide à écouter, la musique finissant d'achever le grotesque de cet
univers, exception fait de la chanson Key of the Twilight, qui donne l'impression
d'avoir été composé pour Noir.
La série est ouvertement destinée aux otakus obsédés par tout ce
qui touche à l'héroïc-fantasy, au monde virtuel et aux jeux vidéos.
Le succès de cette série au Japon est inversement proportionnel à
sa qualité artistique.
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