Great Pretender

La série partait sur de bonnes bases : le réalisateur de Tonari no Kaibutsu-kun, le studio Wit (Kabaneri of the Iron Fortress, Hal, The Empire of Corpses), le retour du légendaire character designer Yoshiyuki Sadamoto (Nadia et Evangelion, Entre elle et lui, FLCL), une production Netflix, et le générique de fin repris du célèbre thème de Queen. Comment ne pas en faire un chef d'oeuvre?

Eh bien... en faisant de la daube, pardi! Le scénario est du niveau des shonen tous publics niais et infantilisant, et les personnages sont extrêmement mal écrits, avec un seul caractère et une seule réaction, sans la moindre psychologie.

À l'image de Sam : un homme rusé et manipulateur, qui ne fait confiance à personne, mais investit toute sa fortune aux mains d'inconnus sans même prendre la peine de se renseigner sur leur identité.

Si la série est japonaise, elle s'inspire totalement de l'univers américain, l'oeuvre étant un mélange improbable entre l'Agence Tous Risques (1983), et Ocean's Eleven (2002).

Chaque intrigue, chaque personnage, chaque réaction a été vue mille fois, la série offre ce sentiment permanent de déjà-vu, d'absence totale de prise de risques, ou simple volonté de se démarquer et laisser son empreinte à la TV.

Les épisodes et les histoires ne sont même pas amusantes à regarder, tant l'absence de retournements de situation, d'effets de surprise, et d'une morale omniprésente, la rende ennuyante au possible.

Préférez revoir très bon mais injustement oublié Les Associés (2003) de Ridley Scott.

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