Fune
o Amu
~
Le Grand Passage ~
Case
NoitAmina oblige, on se devait de jeter un
coup d'œil à ce seinen sur un sujet peu enclin à une série :
l'écriture d'un dictionnaire.
Et
le "Grand Passage", ce dictionnaire exigeant et complet qui
devait aider les gens à traverser les océans de mots, se transforme en
naufrage artistique et en noyade pour le téléspectateur.
La
série cumule tous les défauts possibles et imaginables qui ferait
sursauter n'importer quel producteur ou diffuseur, même néophyte.
Parlons
de l'animation, dont le studio ZEXCS a accouché, qui réussit le tour
de force de nous faire revivre l'animation sclérosée et vide de la fin
des années 80, alors que le studio a été fondé en 1998 !
Ne
passons pas non plus sur les 7 personnages du show, tous des
stéréotypes impardonnables, avec une seule expression faciale et un
unique trait de caractère.
Quant
à l'histoire, j'ai arrêté de la chercher après 4 épisodes, on est
au niveau d'un travail de stagiaire en terminale option cinéma.
Le
plus absurde vient probablement dans la volonté de créer une romance
de toute pièce entre le personnage principal et sa voisine.
C'est
prévisible à des kilomètres à la ronde, sans subtilité, avec
toujours des maladresses dans la mise en scène et la narration pour
faire avancer leur relation intime de manière la plus forcée et la
moins naturelle.
Le
plus grotesque vient probablement dans la vision qu'on les auteurs de la
littérature. On sent qu'ils ne connaissent rien à cet univers, et
essayent de remplir les épisodes avec pour seule arme, une imagination
pauvre et limitée.
Le
minimum pour une série de ce genre, c'est de se renseigner, lire des
livres sur le sujet, interviewer les gens du métier, et de la confier
à des gens passionnés par le sujet, avec, lors de l'écriture du
scénario, l'aide d'un consultant, ici un écrivain professionnel.
On
nage en pleine série Z...
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