Fractale

Sur un synopsis intéressant, avec un scénario écrit par un intellectuel, on pouvait s'attendre à quelque chose d'innovant, de "sérieux", qui relèverait le niveau de la japanim'.

Mais bon, après 3 épisode d'ennui, de non-évènements, de concepts plagiés sur tant de films et de séries dont la liste est plus longue que le bras, j'ai arrêté.

Il faut dire qu'il faut en vouloir, un opening à la Nausicaa où une jeune femme qui détient le destin du monde arrive sur un planeur mitraillé par un dirigeable, ça le fait pas. 

Ensuite, le héros, sorte de jeune gamin bricoleur, qui rêve de voler, qui fait de la bicyclette le long de la Seine et qui rencontre une mystérieuse adolescente inconnue, poursuivie par un trio diabolique (une princesse et deux hommes de mains), qui en ont après sa pierre bleue qu'elle porte autour du cou, qu'elle lui laissera pour ne pas qu'il mettent la main dessus, ça pue le pompage merdique de Nadia.

Ensuite, on a de vieux concepts pompés sur les séries S-F (type Lain et consort) où une machine/hologramme "spéciale", capable d'interférer avec tous les systèmes informatiques et avec les humains, est la clé d'un système qui asservit l'humanité...

Et évidemment, comme tout mauvais films post-apocalyptique (type Demolition Man et d'autres), une bande d'exclus luttent contre le système dirigé par un ordre de type "secte", et s'opposent à toute forme de technologie, etc.

C'est mis en scène de manière maladroite, il n'y a aucune émotion, sans jamais développer des personnages forts, ou des thématiques prenantes, sublimé par un scénario fourre-tout et bordélique, qui sent le pompage de tous les grands films et séries de ces 30 dernières années...

Allez, pour le positif, on va dire qu'il y a de beaux décors. "That's all folks!"

Retour Sommaire Critiques Séries Animées