Devil Survivor 2 The Animation

Cette série semblait sympathique, avec des lycéens devant invoquer des démons pour combattre une invasion de créatures mystérieuses et sauver l'humanité.

Rien de bien nouveau sous le soleil (levant). L'action et la dureté des combats est clairement mis en avant dans les teasers.

Sur ce, on déchante bien vite quand on voit la forme et la direction que prend la série : du Yu-Gi-Oh! avec une variante symbolique où il utilisent leur téléphones portables pour invoquer leur bestiaires et combattre les monstres.

Sur la forme, la série copie honteusement des passages entiers d'Evangelion, l'épisode 3 est ainsi calquée sur l'épisode 13 d'Eva : "Liliputian Hitcher" où l'ennemi attaque le QG des gentils avec un virus informatique. Les répliques fleuretant avec le "On peux sacrifier jusqu'au 12ème niveau tant que le virus n'atteint pas le Terminal Dogma". Là, déjà, j'ai envie de claquer le beignet des scénaristes.

Sinon, on se tape des situations éculées et des stéréotypes vu mille fois dans toutes les séries pour ados : le héros, sorte de messie, qui a un don/pouvoir hors norme, ne veux pas combattre mais refuse de rester les bras croisés. 

Vient ensuite le meilleur ami faire-valoir, le type qui échoue dans chacune de ses tentatives, idiot sur les bords, lâche et gamin, tout le monde paraît infiniment téméraire et intelligent à côté de ce looser.

La camarade de classe munemune qui forme le chaînon manquant du trio, qui ne sert à rien et se contente de lancer quelques banalités, à l'image de Rosario Dawson dans Bienvenue dans la Jungle.

Vient ensuite le commandant en chef de l'organisation secrète des Gentils, un ado lui-aussi (c'est logique de donner le poste le plus sensible au Monde à un ado, par définition imprévisible et irresponsable), genre taciturne, hautain et qui cache évidemment moult secrets...

Les combats sont sans intérêt : les gentils invoquent leur avatar, jusqu'à ce que le héros sorte son super Pikachu, enfin Dragon Blanc, enfin Tigre Blanc et finit le monstre d'un seul coup avec une tempête d'éclairs.

La série se vautre au niveau de la crédibilité, avec des TGV construits sous le Japon afin que quelques adolescents puissent aller d'un bout à l'autre du pays sans problèmes.

La série ressemble à du K (GoHands), et surtout du Persona 4 du même réalisateur qui n'a rien appris de son échec.

À éviter.

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