Darling
in the FRANXX
Si en
voyant cette série, cela vous donne le sentiment d'être de retour au
début des années 2000, c'est normal!
Car oui,
23 ans après la diffusion du mythique Evangelion,
les créateurs de Kill la Kill (Studio
Trigger) et d'AnoHana (A-1
Pictures) et des anciens de feu la Gainax nous livrent un plagiat en
bonne et due forme.
Si la
série est nulle tant l'absence permanente d'imagination, l'absence de
tout talent créatif dans le moindre concept aussi scénaristique, que
des mecha, personnages ou décors, je me suis fait le plaisir coupable
de regarder ce navet interdimensionnel jusqu'à la fin.
Je dois
avouer ne jamais avoir été surpris, je veux dire, tant la série
brasse de thèmes, ils auraient pu en réussir au moins un. Pas un seul!
Les
personnages n'ont aucun charisme, aucune présence malgré le travail de
qualité des seiyuus. Les décisions qu'ils prennent sont absurdes, et
se contredisent en permanence.
Certains
dialogues valent leur pesant d'or dans l'ordre de la stupidité assumée
: "On ne veux plus que vous contrôlez nos destins. Alors dès que
cette mission-suicide sera terminée, on reprends notre vie en
mains."
Chaque
épisode reprends un concept d'Evangelion.
Mais là où on attend qu'un artiste s'en inspire et se l'approprie pour
nous en donner sa vision personnelle, les auteurs balance un truc sans
que cela ait le moindre rapport avec tout ce qu'on nous a expliqué
jusqu'ici, ni la moindre logique avec ce qui suivra par la suite.
Le pire
vient probablement de la fin : après avoir épuisé l'ensemble des
concepts d'Evangelion, ils
décident sans crier gare, de se mettre à pomper les OAV de Gunbuster.
Et voici que l'intrigue terre-à-terre prends place dans l'espace, avec
des envahisseurs qui apparaissent par magie, et les humains et
intraterrestres décident de mettre leur guerre fratricide de côté
pour combattre ensemble des envahisseurs martiens.
Le WTF
monumental arrive quand l'héroïne prends physiquement la place
du super-MEGA gigantesque mecha de l'espace et se met à parler dans
l'espace et à faire des trucs qu'un humain ne ferait que sur Terre.
Le final
est relativement prévisible, mais vu que les protagonistes sont morts
une bonne trentaine de fois, on s'attendait à ce qu'ils s'en sortent
vivant, enfin le scénariste s'est dit que la réincarnation serait plus
plausible, ou ça ferait plus classe, je ne sais pas. Lui non plus,
j'imagine.
Au
final, une série hallucinante de bêtise, de non-sens, un bordel
scénaristique à suivre, des concepts pauvres et incompris par les
auteurs qui servent de structure bancale aux épisodes, et des combats
de mecha inutiles car dénuées de tout enjeu : il suffit que le héros
hurle et pense fort à ses amis pour finalement l'emporter, même à
court de munitions, d'énergie et avec une hémorragie avancée.
Seul
point positif, cette oeuvre rappellera que tout le monde n'a pas le
génie d'Hideaki Anno (loin s'en faut), et qu'Evangelion
n'a pas pris une ride pour le coup.
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