Dance in the Vampire Bund

Avec la présence à la réalisation d'Akiyuki Shinbo, génie derrière Bakemonogatari, et l'achat et le streaming fulgurant de Dybex, on ne pouvait que s'attendre à du "lourd".

Bah non! Rien du tout. On nous refile les stéréotypes habituels des séries de monstres et de zombies...

L'histoire de la promesse faite enfant, l'amnésie, le pouvoir caché, le lolicon bien appuyé et servant à vendre la série -même si ça reste ultra-soft à ce niveau- les factions de vampires et d'humains qui s'affrontent font bailler au corneilles, on se croirait presque dans du Sailor Moon (sic), manquait plus que la lolita se transforme en enlevant ses  vêtements à frou-frou...

On n'aura même droit à la servante (maid) et au cliché du grand manoir s'étendant sur 4 kilomètres...

Pas de gore, pas d'ambiguïté morale sur les intentions des protagonistes, aucune personnalité, traumatisme, seulement l'histoire d'amour **impossible** entre le héros et la Hime-sama vampire qui crève les yeux de ceux qui en ont encore une paire fonctionnelle.

Et comme toujours, le "héros" qui n'en n'a rien à foutre de tout, et qui, malgré l'insistance des minettes qui lui tournent autour, n'a que faire du sexe opposé (concept usé jusqu'à la corde inhérent au harem romance).

Tout le contraire de Bakemonogatari, en somme.

Paraît que ça porte bonheur du pied gauche... encore heureux !

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