Cyberpunk :
Edgerunners
Quand jai
appris que le génial studio Trigger était en charge de
lanimé, avec toutes les possibilités de lunivers
du jeux vidéo et du roman de S-F, il y avait de quoi
faire un chef duvre.
Mais à limage
du jeux vidéo, la série cumule tous les défauts
inimaginables pour une ouvre de cette volée, et en soi cest
une bonne adaptation.
Les auteurs de la
série plagie presque plan pour plans tous les films et
séries des années 80 et du début des années 90, on
pense évidemment à Akira (1998) qui avait marqué les
esprits, mai également au film Blade Runner (1982), Ghost in the
Shell (1989) voir même le premier Robocop (1987) et dans le genre des gangs
et règlements de compte particulièrement gore et
glauque, lOAV Kite (1998).
Les animateurs
japonais reproduisent donc à lidentique des
uvres passés, sans la moindre originalité. Et le
défaut majeur quon attribuait au jeu vidéo reste
le même : ils nadaptent pas le cyberpunk moderne,
mais celui des années 60-70, adaptés au cinéma et à
la TV dans les années 80 et 90.
Lun des plus
gros reproches sur le fond, vient de labsence
totale de réflexion sur la perte dhumanité du
héros David, au fur et à mesure quil remplace ses
membres et organes par des pièces métalliques et
électroniques.
La série est dautant
plus ratée, quil y a un un fossé entre le début
gentillet des deux premiers épisodes, et le reste où
les morts horribles et dégueulasses saccumulent de
plus en plus, sans la moindre réflexion morale,
questionnement psychologique, critique sociale, et encore
moins la critique dune société ultra-violente,
déshumanisée, décadente, véritable anti-chambre de lEnfer.
Lanimation
est elle-aussi ratée, les couleurs qui bavent, lanimation
vieillotte, crayonnée à la va-vite, les effets de
lumières absent.
Même les décors
de la ville sont vides et sans saveurs.
Tout lanimé
sent loeuvre pondu à la dernière minute, avec peu
de budget, sans que les auteurs naient eut le temps
de digérer le roman, de se réapproprier le genre entier,
pour en ressortir une oeuvre originale, audacieuse et
marquante.
Une autre erreur
monumentale a été de ne pas présenter lunivers
de Cyberpunk 2077. Les dialogues passent leur temps à
faire du name dropping, synonyme de labsence
de toute réflexion sur laccessibilité de la
série.
On réalise très
vite, que la série na aucun sens profond, aucun
développement psychologique, et devient une série
bourrine, sanglante, gore, violente et totalement
gratuite.
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