BTOOOM!
Cette
série semblait intéressante sur le papier : des types que tout le
monde déteste sont jetés sur une île déserte, équipe de bombes
jetables, et doivent s’entretuer pour pouvoir quitter l’île.
Si le
genre du survival a déjà été adapté en animé récemment (Mirai
Nikki), le concept n’est pas nouveau, et l’île déserte
rappellera aux téléspectateurs les Koh-Lanta et consort.
Là où
j’aurais aimé que la bestialité, l’amoralité sous-jacente, la loi
du plus fort et les pulsions destructrices de l’homme ressurgissent
dans ce contexte, et où l’on aurait de vrais personnages qui arrivent
à transcender cette situation abjecte et révèle leur plus profonde
humanité, le réalisateur se contente de faire son donneur de leçon
sagement installé dans un fauteuil.
Ainsi,
le « héros » va se poser des questions sur la moralité digne d’un
enfant, avoir un comportement complètement détaché de sa réalité.
Et il passera du NEET méprisant et égoïste du début, au gentil
gendre agréable et bien intentionné de la fin de série.
Ne
pensez pas vous rattrapez avec les scènes d’actions, elles sont
diluées et mal exploitées dans la série. Idem pour l’intrigue où
la société ayant crée le jeux vidéo qui soumet les protagonistes au
même jeu macabre dans la réalité, c’est digne d’une mauvaise
série B.
Le gros
point noir vient des personnages, dont le comportement passe d’un
extrême à l’autre en quelques secondes, et des protagonistes assez
inattachants et trop formatés pour s’y reconnaître.
Il ne
restera pas grand-chose à sauver, à part l’animation sympa et le
générique de début entraînant.
Le final
ne fait que clôturer la 1ère saison, laissant ouverte une suite, le «
jeu » n’étant pas fini, ce qui laisse malgré tout un goût d’inachevé
très prononcé.
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