Brynhildr in the Darkness

Cette série rappellera sa consœur Elfen Lied (2004), tant sur les thèmes abordés que dans les intrigues, ou la manière de mettre en scène ce type de récit.

Pour résumer, des adolescentes fruits d'une expérience scientifique interdite s'échappe du Centre, devenu des êtres hybride, capable d'utiliser des pouvoirs paranormaux. Ils sont traqués par une organisation para-militaire, qui souhaite avant tout garder le secret, prêt à tuer tous les témoins, et ramener leur marmailles transgéniques au bercail manu militari.

Si les thèmes abordés sont la conspiration, la lutte pour la survie de jeunes, confronté à l'horreur, la peur, la mort, certains devenant psychopathes. 

Pour autant, la série se concentre sur des histoires d'amour et d'amitié au lycée. Et la mise en scène nous fait du "gore pour toute la famille".

La série reprends donc les mêmes lacunes que son aînée de 10 ans : gore, ecchi, triangle amoureux.

La chose qui m'a le plus insupporté et qui marque l'absence de talent du réalisateur et de tout forme de subtilité de la série : le héros passe son temps à faire de long monologue intérieur ou il explique et ré-explique la situation dans laquelle lui et les mutantes sont. L'intrigue est simple et compréhensible par tout le monde. Ces monologues sont infantilisant au possible, redondants et inutiles.

Par contre, le réalisateur a du lire ma critique d'Elfen Lied, puisqu'il reprends à l'identique plusieurs scènes d'Evangelion, scènes qui ne s'intègrent pas au reste de l'épisode et donne le sentiment que le staff crie à tue-tête "ON A VU EVANGELION!". Il manquait plus que le méchant de l'histoire attrape le héros par le cou et lui balance un "Je suis ton père!"...

La série donne le sentiment que leurs auteurs font tout et n'importe quoi pour attirer le chaland, un grand bazar sans cohérence ni ligne directrice ou progression logique.

Cette oeuvre a 10 ans. Avis aux amateurs.

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