B : The Beginning Sucession

Après une première saison de haute volée, on ne pouvait qu'attendre la seconde saison.

Et quand je vois que la suite semble sortir dans l'indifférence générale, avec moitié moins d'épisode que la première saison, cela n'augure rien de bon.

Et effectivement, on sent bien l'accident industriel du studio Production I.G. En dépit de retrouver toute l'équipe derrière la première saison, on entre dans une chute abyssale de la qualité artsitique qui semble ne pas vouloir s'arrêter.

Thétoriquement, le premier épisode est générallement l'occasion de revisiter les personnages, et définir les enjeux de la seconde saison. Rien ici, du travail bâclé, expédié de manière négligée.

Le scénario touche les fonds de l'animation japonaise : un seul dialogue pour "tenter" de raccorder les deux saisons, sans que personne n'y croient. Le scénariste avait piscine.

Idem pour les dialogues, digne des pires séries Z : "Nous sommes tes alliés, mais si tu n'obéis pas aux ordres, on tue tous tes proches avant de te liquider. Et sympa de t'avoir revu!".

On frôle la parodie tant la niaiserie et l'absence totale de maîtrise du sujet de conversation est visible :

- Le Roi : "Mon fils tu seras le prochain roi à ma mort d'ici quelques années"

- Le fils : "Et bien plus tôt que tu ne le crois. Ah Ah Ah!

- "Tu disais?"

- " Non, rien, je... complotais à voix haute".

On passera sur les asburdités sécuritaires : le Roi n'est protégé que par des gardes du corps, avec des lunettes de soleil en pleine nuit.

Il sait qu'il est le prochain sur la liste, mais ni les unités tactiques de la police, ni les militaires n'assurent sa protection. Idem pour le fait de le faire fuire dans la nuit en pleine forêt plutôt que de l'emmener dans un bunker à l'intérieur du palais.

Je ne croient pas non plus que les auteurs aient jamais vu de leur vie une seule image ou vidéo de monarque en exercice, sinon, le roi ne porterait pas le col romain lors de funérailles!

Je ne comprendrais jamais l'idée selon laquelle les méchants menacent le héros pour l'obliger à faire le sale boulot, alors que celui-ci peut simplement éliminer ses adversaires un par un, plutôt que de les affronter tous ensemble où il certain de perdre. C'est un mutant, pas un chevalier blanc.

Il n'y a aucune résistance des personnages aux méchants de l'histoire, cela devient pathétique.

Idem pour l'idée de centrer la seconde saison sur Koku, alors c'est justement l'élément le moins aboutit du show. On délaisse la police et l'inspecteur Keith, qui était le seul à apporter de l'originalité et du fond à l'oeuvre.

Ils auraient du appeler la seconde saison : Koku contre les Mutants du Parmigiano.

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