A.I.C.O. -Incarnation-

Si Netflix avait fait mouche avec B : The Beginning, on peux dire sans risque qu'elle s'est fourvoyée sur cet animé.

On retrouve les pires clichés de séries S-F, mecha, monstres-virus et adolescents embarqués dans l'histoire au mépris de tout instinct basique de survie.

La seule qualité de la série revient aux character design pas moche, à quelques plans d'ensemble tout juste corrects et c'est absolument tout.

Le scénario est un non-sens permanent, créant de faux suspense, des intrigues politico-scientifico-financière pour enfants, des situations toutes plus illogiques, et des personnages adultes simplistes et aux plans qui misent tout sur la chance ou le miracle :

Les plus grands scientifiques de la Terre sont réunis : "On continue d'exploiter le miasme pour se faire du pognon quitte à tous mourir, ou on le détruit et l'on sauve l'Humanité?"

Le plus trapu se lève et prends une pièce de monnaie : "pile on continue, façe, on détruit tout".

En plus d'accumuler les pires clichés vu milles fois et dialogues aberrants au possible, les conspirations ridicules, et le fait que chaque personnage envoyé dans la Fukaï a son propre agenda et que chaque type semble cacher quelque chose (pas loin d'un Helix, Bon Dieu!).

Le réalisateur se permet de pomper à tout va, de la franchise Gundam, aux pires animés des années 80 (Jayce et les Conquérants de la lumière, 1985, ça nous rajeunit pas), en passant par Avatar (le film de James Cameron, pas l'animé). 

Ils semblent s'être plus qu'inspiré du récent M3 - Sono Kuroki Hagane (2014) et grosso modo tous les films et séries ayant suivi Nausicaa, de la Vallée du Vent (1984).

On s'amusera toujours que les protagonistes vont risquer leurs vies sur de simples hypothèses, et prennent chaque décision sans tenir compte du danger ou afficher la moindre volonté de survivre.

Encore une série Z qui ne s'assume pas.

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