Ai Yori Aoshi

La série reprends tout une série de schémas on ne peut plus classiques des animés japonais :

On a droit au jeune homme qui recueille une femme un peu perdue et étrangère chez lui. 

Bien sûr, les deux amoureux se sont connus enfants et idéalisent cette période de leur vie.

On n'oubliera pas le traumatisme dû au décès ou au départ d'un des membres proches de la famille du héros (le père et/ou la mère). 

Ce qui a rendu ce jeune garçon altruiste, toujours prêt à aider les gens qui semblent connaître les mêmes souffrances que celles qu'il a connu enfant.

Comme tout bon japonais bien éduqué, en dépit d'une forte attirance physique pour son âme sœur, il privilégie systématiquement les sentiments et se sent gênée rien que d'avoir de telles pensées.

On a donc droit à un bon vieux shojo fleur bleu avec une pointe d'humour ainsi que du fan service.

La série prône également la rupture avec des traditions dépassées et profondément inhumaines, ici une histoire de mariage arrangé entre deux familles ancestrales qui veulent s'unir pour le pouvoir en faisant fi de l'amour des principaux intéressés.

Le héros s'est enfui de sa famille, qui avait congédié sa mère durant son enfance et qui mourra seule sans jamais l'avoir revu, pour partir vivre sa vie et maîtriser sa propre destinée, en faisant des études à Tokyo.

Aussitôt vu, aussitôt oubliée, cette série ne se distingue aucunement de toutes les séries traitant du même sujet (et elles sont nombreuses).

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